En réponse à une question de Tustex et de Radio Express FM, le directeur du département Moyen Orient, Afrique du Nord et Asie Centrale au sein du FMI, Jihad Azour, a nié vendredi à Washington l'existence d'une quelconque demande du Fonds pour que la Tunisie laisse flotter librement le dinar. Il a ajouté que son institution a juste recommandé à la Tunisie une plus grande flexibilité de sa monnaie nationale pour faire face aux déficits budgétaire et de la balance des paiements.
Pour Azour, "le déficit commercial record de la Tunisie indique la nécessité d'un ajustement. L'un des éléments de cet ajustement est une plus grande flexibilité du dinar surtout que les réserves de devises sont à un niveau confortable. "
Le responsable a ajouté qu'une " correction brusque [du dinar] n'était pas nécessaire et nous ne l'avons pas demandée . Les modèles standards de calcul du taux de change indiquent une petite surévaluation [du dinar] d'environ 10%".
Azour, ancien ministre des finances du Liban, a affirmé, également, que l'accord entre la Tunisie et le FMI est "solide et devrait permettre le retour de la croissance (et les emplois) et induire une baisse des déficits (commercial et courant) et de l'endettement élevé ".
Concernant la sortie de la ministre des finances, Lamia Zribi, sur Express FM mardi, Jihad Azour a nié toute concertation préalable avec le gouvernement tunisien sur la manière de communiquer sur le sujet du dinar, en ajoutant : " ce n'est pas notre rôle ".
Lien vers [Press Briefing: Middle East and Central Asia Department - Jihad Azour] : http://www.imf.org/external/spring/2017/mmedia/view.aspx?vid=5406528847001
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