Le ministre du Commerce, Omar Behi, a affirmé, cette semaine, que l’entrée en vigueur de l’accord sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) ne signifie pas son application immédiate par la Tunisie, même si le processus de ratification a déjà démarré. Par ailleurs, Tunisia – Africa Business Council (TABC), par la voix de son président Bassem Loukil, a rappelé récemment aux députés tunisiens la nécessité d’accélérer sur ce dossier et qui pourrait soulager une économie en proie à de grandes difficultés.
En marge du forum national sur la ZLECAF, Omar Behi a aussi déclaré que le processus est long dans la mesure où les travaux techniques sont toujours en cours notamment en rapport avec la fixation des listes de produits, la finalisation des négociations sur les règles d’origine des marchandises et l’élaboration du cadre de coopération réglementaire. La Tunisie devrait, selon le ministre, prendre une série de mesures jugées fondamentales, pour développer l’infrastructure logistique, , assouplir le dispositif financier et de faciliter la mobilité des hommes d’affaires.
De son côté, le représentant du bureau du CEA en Afrique du Nord, Omar Ismael Abdourahman, estimé que cette zone de libre-échange, constituée de 1,2 milliard de personnes, sera la plus grande zone de libre-échange au monde, depuis la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Cette zone représente 2,5 milliards de dollars du produit intérieur brut total, et vise à booster le commerce intra-africain qui connaîtra une augmentation de plus de 50% en supprimant notamment les droits à l’importation.
Il est à rappeler que l’accord ZLECAF a été officiellement annoncé le 7 juillet dernier lors du sommet des chefs d’Etats et des gouvernements, organisé à Niamey au Niger.
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