Le secrétaire auprès du ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pêche, chargé des Ressources hydrauliques, Ridha Gabouj, a annoncé que la situation hydrique actuelle en Tunisie demeure inquiétante, malgré les récentes précipitations et le taux de remplissage des barrages n'est que de 36%.
Le taux de remplissage des principaux barrages qui approvisionnent le Grand-Tunis, le Sahel et la capitale a régressé. Ainsi, les barrages de Sejnane, de Sidi El Barrak, et de Sidi Salem ont connu respectivement une baisse de 30%, de 45% et de 40%, a ajouté le responsable dans une déclaration aux médias, en marge d'une conférence-débat organisée par l'Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ) sur la restitution d'une étude sur les effets macroéconomiques du changement climatique.
Il a fait savoir que son département va prorogé la décision du 29 mars 2023, relative à l’instauration d’un système de quotas conjoncturel et l’interdiction de certains usages de l’eau, et ce jusqu’à nouvel ordre.
En revanche , Gabouj a fait savoir que les efforts sont actuellement déployés en faveur dessalement de l'eau de mer, des eaux saumâtres et des eaux souterraines, soulignant que l'objectif étant d'exploiter 80% des eaux traitées. Et d'ajouter que la production des stations de dessalement est estimée actuellement à 58 millions de m3 par an.