Le président directeur général de la société d’études et de promotion de Tunis sud, Moncef Sliti, a indiqué, lors de son passage sur radio Express FM, mardi 28 avril 2015, dans l’émission Expresso, qu’il est nécessaire d’élaborer une étude juridique portant sur le mégaprojet Sama Dubaï. A ce titre, il a précisé que prochainement, des négociations seront entamées avec la société Sama Dubaï, supervisant le projet « Porte de la Méditerranée ». Le but étant que la société poursuive son engagement et reprendre les travaux pour la réalisation du projet.
Moncef Sliti a ajouté que le gouvernement pourrait être contraint de reprendre le projet dans le cas où le bailleur de fonds ne respecte son engagement. Toutefois, M. Sliti a expliqué que dans de pareilles situations, le mieux serait de résoudre le problème avec les investisseurs étrangers de manière diplomatique et politique. Il a de même précisé que ce projet représente un patrimoine foncier de haute facture et dont la valeur est passée de 15 milliards de dinars en 2008 à 25 milliards de dinars en 2015. Moncef Sliti a jugé, en outre inadmissible que ce trésor foncier demeure inexploité. Concernant le projet « Porte de la Méditerranée, il englobe une superficie de 1000 hectares à l’entrée du centre ville de Tunis, situé à près de 200 mètres de l’avenue principale Habib Bourguiba. M. Sliti a expliqué qu’un certain nombre d’investisseurs tunisiens ont fait part de leur intérêt pour prendre part à ce projet.