Lotfi Maktouf, ancien conseiller principal du Fond Monétaire International (FMI) a indiqué, sur les ondes de radio Express FM, mardi 1er novembre 2016, qu’il existe de fortes chances que la situation économique du pays connaisse une détérioration dans le cas où l’Etat ne restreint pas les dépenses supplémentaires et s’il s’abstient de mettre en œuvre des mesures sérieuses à l’encontre de la corruption et de la contrebande.
En outre, l’ancien conseiller principal a annoncé que les rapports engagés entre la Tunisie et le FMI reflètent la volonté des responsables de l’institution à soutenir l’expérience démocratique de la Tunisie ainsi que de l’aider à la faire aboutir. Lesdits responsables requièrent auprès des autorités tunisiennes et des partis politiques au pouvoir de se mettre à contribution dans la lutte contre la corruption et la contrebande. Lotfi Maktouf a souligné que si la Tunisie ne réussi pas à mettre en application des réformes profondes, le FMI cessera tout soutien.
En ce qui regarde le projet de loi de Finances de 2017, l’ancien conseiller principal du FMI a établi des estimations plutôt pessimistes en soulignant que ce projet ne porte pas une vision précise et éclairée des différentes orientations ainsi que des grandes lignes de l’Etat. Il précisera également que certaines dispositions du projet de loi de Finances 2017 n’ont aucun ajout, telles que l’impôt sur les piscines.
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