Intervenu sur les ondes de radio Express FM, Ghazi Ben Ahmed, président de l'Initiative méditerranéenne de développement, s'est exprimé au sujet du sommet « Italie-Afrique » avec la participation de dirigeants de toute l'Afrique. A ce propos, il a confirmé que ce sommet s'inscrit dans le cadre de la création de nouvelles conditions de coopération entre l'Europe et l'Afrique, ainsi que de création de croissance économique et de richesse. L’invité d’Expresso a souligné que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, avait annoncé un plan de développement que l'Italie envisage de lancer en Afrique, et ce, d'un montant de plus de 5,5 milliards d'euros.
Dans le même registre, Ghazi Ben Ahmed a ajouté que les fonds alloués à ce plan proviendront du budget du Fonds pour le changement climatique, soulignant qu’il existe des dénonciations de la société civile italienne, qui exige l'apport du gaz en Italie et la création de projets dans le domaine des énergies renouvelables, en plus de résister à l’immigration clandestine. Et de poursuivre que derrière ledit sommet se cache une tentative de prouver la force de ce gouvernement d'extrême droite, surtout après son échec à mettre en œuvre son programme de lutte contre l'immigration illégale. Ce sommet est, selon lui, une opportunité pour rectifier cet échec.
Par ailleurs, le chef de l'Initiative Méditerranéenne de développement a expliqué que ce sommet est le début de l'établissement d'un nouveau cadre entre l'Afrique et l'Italie et du dépassement de la dépendance africaine à l'égard de la France. En outre, Ghazi Ben Ahmed a estimé que la participation de la Tunisie au sommet « Italie-Afrique » est importante, car la Première ministre Georgina Meloni veut rétablir la voie du partenariat avec les pays africains, dont la Tunisie. Or, l'Europe souhaite que cette dernière demeure un garde-frontière européen en échange d'une assistance financière et technique.