L’ancien ministre des Finances, Elyès Fakhfakh a évoqué, sur les ondes de radio Express FM, le nouveau programme des prêts qui a été approuvé par la Banque Mondiale au profit de la Tunisie. Ce programme d’une enveloppe totale de 5 milliards de dollars soit environ 10 milliards de dinars, est destiné au soutien du plan quinquennal de développement sur la période de 2016-2020 qui a été mis en place par le gouvernement tunisien a précisé Elyès Fakhfakh.
Il a ajouté que le soutien offert par la Banque Mondiale à ce titre est soumis à la condition que l’Etat tunisien s’engage à tenir ses promesses formulées vis-à-vis des institutions financières internationales en l’occurrence en ce qui regarde la mise en pratique des réformes économiques et sociales. L’ancien ministre des Finances a mis l’accent également sur le fait que ledit accord entre la Tunisie et la Banque Mondiale est actuellement en stade préliminaire soulignant que le gouvernement tunisien est à défaut d’inventivité et même de courage.
Selon Elyès Fakhfakh, les défis majeurs à relever sont la relance de la croissance économique, ainsi que la stimulation de la création de l’emploi en l’occurrence pour les jeunes et les femmes. Et de poursuivre à cet effet que la moitié de l’enveloppe des prêts sera consacrée à alimenter le budget de l’Etat, quant au reste elle sera dédiée au développement et aux projets d’investissement. Dans le même registre, l’ancien ministre a fait part de ses critiques à l’égard du gouvernement tunisien à propos du manque d’initiatives courages et importantes d’ordre économique. D’après les dires d’Elyès Fakhfakh, aucun changement notoire n’a été constaté depuis que le gouvernement Essid est au pouvoir ni dans le domaine des institutions publiques, les caisses sociales, l’administration publique, la contrebande, ou encore la bureaucratie.
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