Alors qu’elle était prévue à 6,6 millions de tonnes en 2016, la production de phosphate commercial n’a pas franchi les 3,6 millions de tonnes selon les données de la direction de contrôle de l’exploitation de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).
Comme c’est le cas depuis 2011, les protestations sociales répétitives dans les différentes délégations du bassin minier ont empêché la CPG d’atteindre ses objectifs, comme le souligne Ali Houchati, le chargé de l’information de la Compagnie.
Dans la délégation de Mdhila, par exemple, qui compte deux unités de production dont la capacité représente 20% de la capacité globale de la CPG, le blocage des activités de production s’est poursuivi pendant quatre mois en 2016.
Toujours d’après les chiffres de la CPG, les quatre laveries de Metlaoui et Kef Eddour ont produit la plus grande part de phosphate en 2016, avec 2,6 millions de tonnes, alors que dans le même temps, la production à Redeyef n’a pas dépassé 126 mille tonnes.
Pour 2017, la CPG veut atteindre les 7 millions de tonnes de phosphate commercial, et compte sur le maintien d’un rythme régulier de production dans ses différentes unités mais aussi sur l’arrivée de nouveaux équipements de transport et de production.
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