Le président fraîchement élu à la tête de la Confédération des entreprises citoyennes tunisiennes (CONECT), Aslan Ben Rejeb a déclaré ce mercredi 15 novembre 2023, au micro de radio Express FM que le nouveau bureau exécutif a la responsabilité de préserver ce qui a été réalisé au cours des dernières années, souligné qu’il est déterminé à poursuivre le travail et à réfléchir à ce qui peut être développé en adoptant l’intelligence collective et le travail d’équipe. Il a ajouté qu’à la suite des réunions du bureau exécutif, le programme de la CONECT prendra forme et sera annoncé au moment opportun, notant que le nombre de structures régionales et sectorielles est estimé à 123 au sein de tout le pays.
Dans le même registre, Aslan Ben Rejeb a indiqué que le nouveau bureau exécutif s’est adressé à toutes les régions et à la plupart des secteurs, à l'exception de quelques uns, poursuivant objectif d'établir une culture de la diversité et de travailler à raviver un nouvel esprit basé sur ce qui a été réalisé dans le passé. Le nouveau président de la CONECT a estimé, en outre que les difficultés économiques que connaît la Tunisie sont le résultat de la récurrence de chocs internes et externes majeurs depuis l’année 2010, à commencer par les événements de la révolution, puis les assassinats politiques, les opérations terroristes, la crise du Covid, et le conflit russo-ukrainien, en plus de la pénurie d'eau et de la guerre dans les territoires palestiniens, que des facteurs qui ont affecté les systèmes économiques.
L’invité d’Expresso a également déclaré que l'économie tunisienne est complexe dans le sens positif du terme, car malgré son exposition à de nombreux chocs, elle est restée stable. Et de poursuivre que l'économie ne peut pas résister longtemps sachant que les dispositifs économiques restants doivent être préservés, développés afin d’en mettre en place des nouveaux qui seront en phase avec les exigences du marché de travail afin de parvenir à réaliser de la croissance. Aslan Ben Rejeb a précisé que le taux de croissance fixé à 2,1% dans la loi de finances est un objectif difficile à atteindre.
Par ailleurs, le président de la CONECT a souligné que la compétitivité de l'entreprise passe exclusivement par la prise en compte de l'économie verte, bleue et circulaire. L'État doit également prendre en compte la question de la suppression du carbone et l'inscrire dans le cadre du développement. Et de poursuivre que les entreprises ne peuvent entrer sur le marché européen que si le ratio carbone est respecté en plus d’autres éléments. Aslan Ben Rejeb a souligné la nécessité de diffuser une culture verte et environnementale, précisant qu’il ne s’agit pas seulement de la qualité du produit et de son prix, mais également de plusieurs autres considérations qui doivent être prises en compte.
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