STB, la première banque tunisienne en terme d’actifs a publié un bénéfice net après fusion de 45,8 MD contre 40,6 MD à périmètre comparable en 1999

Dividende distribué au titre de l'exercice 2000
: 0,600 dinar par action.

STB,
la première banque tunisienne en terme d’actifs a publié un bénéfice net
après fusion de 45,8 MD contre 40,6 MD à périmètre comparable en 1999. La
banque a profité des plus values de cession de sa participation dans LE
MOTEUR
pour 16,3 MD et des revenus sur cession de titres SFBT
de 3 MD. STB
dégagera cette année des revenus complémentaires de 56 MD englobant la
cession de la chaîne hôtelière Tourgueness au profit d’un groupe d’investisseurs
libyens au cours du premier semestre 2001 pour consolider sa situation
financière dans les années futurs.

A fin Décembre 2000, les actifs du nouveau groupe totalisaient 3,817 MD (
$2,544m) progressant de 7% par rapport à 1999. En conséquence, la banque a vu
la structure de son enveloppe crédits et ses revenus se reconfigurer en
fonction des apports de chaque banque. Les produits d’exploitation bancaires
hors intérêts ont connu une évolution notable dans le PNB remontant à 39%
suite à la croissance des commissions de 14,4% comptant pour 17.5% dans le
même agrégat parallèlement à l’appréciation de 47% à 33,8 MD des
revenues sur titre de transaction et opérations de change.

STB
a radié certaines créances douteuses considérées perdues pour un montant de
112MD provisionnant en même temps pour l’équivalent de 86 MD au titre des
risques de l’exercice 2000. Sous l’effet immédiat de la fusion, STB
a vu sa rentabilité sur fond propre décroître de 14% à 11% et son
coefficient d’exploitation augmenter de 55% à 61%.

Toutefois, la profitabilité Pro-forma de la banque semble souffrir moins
après ce premier exercice de la fusion. Le bénéfice net s’est accru de
12,9% maintenant le rendement sur fonds propres à 11% alors que le rentabilité
des actifs a connu une amélioration significative à 1,2 s’insérant dans la
moyenne de l’industrie. Le Bénéfice par action attribuable est passé de
1,663 DT à DT 1,843 compte tenu des éléments exceptionnels dont la
probabilité de récurrence est assez élevée pour ne pas en tenir compte. Aux
prix actuels, ceci ramène le P/E à 5,8 fois les bénéfices 2000 et le P/B à
0,7.

En termes de qualité de risques, le ratio de créances classées a cependant
pratiquement doublé à 45%, conséquence de la reprise des portefeuilles de la
BDET et la BNDT. Ceci a amené Moody's à abaisser sa note de D- à E+.