La communication financière organisée par
ATTIJARI BANK a été l’occasion pour le management de l’ex Banque de Sud de
mettre en avant les progrès enregistrés dans le programme de transformation de
l’institution rachetée par le numéro 1 au Maroc, ATTIJARIWAFA BANK.
En présence d’une assistance nombreuse, le Directeur
Général de la banque, Mr Bertal, a beaucoup insisté sur la qualité des services,
la déontologie pour la quelle un code a été instauré pour la première fois au
sein d’une banque, la formation des cadres, la conformité aux standards
nationaux et internationaux, des termes récurrents tout au long de la réunion,
et que les responsables considèrent comme les principaux axes de développement
qui mèneront l’institution à atteindre ses objectifs. A ce titre, des efforts
importants sont engagés en matière de diversification de l’offre, d’extension du
réseau, de formation du personnel avec la création de la première académie
diplômante, la première du genre en Tunisie, et surtout, la mise en place d’un
nouveau système d’information « TAMAYYOUZ », actuellement en phase de
paramétrage, et qui devrait être opérationnel en mars 2009.
Le volet chiffré de la communication a tourné autour des
réalisations en 2007, qui laisse entrevoir un retour au bénéfice confirmé lors
du 1er trimestre 2008. L’année précédente a vu les fondamentaux de la
banque progresser à un rythme soutenu par rapport à la moyenne sectorielle,
malgré les efforts entrepris dans ce que la direction de la banque appelle des
« chantiers ». Ainsi, le PNB de
ATTIJARI BANK a augmenté de 29% à 105 MD, le RBE est passé de 25,4 MD à 42,5
MD, soit une hausse de 68%, et enfin le coefficient d’exploitation s’est
amélioré pour s’établir à 60,4% contre 68% en 2006, des évolutions très
significatives et encourageantes pour Mr Bertal.
S’agissant des perspectives, et après un déficit enregistré
en 2007 de 9,4 MD, la banque affiche au 31 mars de l’année en cours, un résultat
net de 4,1MD. Les prévisions avancées par le management évoquent un bénéfice de
37 MD au terme de l’exercice actuel, pour s’acheminer vers les 58 MD en 2010,
puis 54 MD en 2011, année de la première distribution de dividende, sans tenir
compte des impôts, ce résultat avoisinerait les 69 MD.
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