Semaine au 30 mai 2003.

Numéro : 
180

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
STS 17,50 11,750 STIL -5,56 1,020 SOTETEL 9.365 440 740
SPDIT 6,01 15,350 STIP -4,96 7,520 SFBT 6.887 305 623
BS 4,25 9,070 AMS -3,23 3,000 SOMOCER 13.637 294 785
El
MAZRAA
2,95 6,280 TUNINVEST -2,77 8,070 TUNISAIR 29.963 187 314

Loin
de la performance historique du mois d'avril, matérialisée par un rebond de
13,46% de l'indice de capitalisation, le marché a terminé le mois de mai sur
une note de stabilité. En effet, le TUNINDEX est resté sur un repli mensuel de
2,15% à 1155,77 points, alors que le volume des échanges a tracé un mouvement
baissier témoignant d'un sentiment d'attentisme et de confusion. D'ailleurs, le
volume de transactions de la semaine n'a pu totaliser que 2,2MDT, soit une
glissade de plus de 50% par rapport à la semaine dernière. Côté économie,
l'euro a touché mardi un pic face au dollar à un niveau de 1,1933 avant de
terminer la semaine sur des mouvements de prise de bénéfices. Ceci dit,
l'impact positif de cette donne sur les activités export en Tunisie ne devrait
pas cacher le risque que l'éventuelle reprise de la croissance économique de
nos principaux partenaires européens soit compromise.



Côté actualité, la Direction Générale de la Privatisation au sein du
Premier Ministère se propose de faire appel à une banque d'affaires en vue de
l'assister dans l'opération de cession des participations publiques au capital
de la Banque du Sud - BS.
Il est à noter que ces participations se limitent à 33,54% du capital de la BS,
ce qui laisse présager qu'il n'y aura pas de prime de contrôle conséquente à
payer pour le cas de la BS.
Ceci dit, le titre a terminé la semaine juste au-dessus de la barre des 9 DT à
9,070 DT, soit un léger rebond de 4,25% et ce malgré une glissade de 2,57% en
fin de semaine. D'un autre côté, la baisse notable du retour sur fonds propres
des banques (ROE), qui est tombé à une moyenne sectorielle tournant autour de
7,4% en 2002 comparé à 11,7% en 2001 et 11,9% en 2000, a donné un coup de
frein à la liquidité sur la plupart des lignes bancaires. En effet, le
bancaire qui ne s'est accaparé que 25% du volume des échanges hebdomadaire,
est resté sur une tendance légèrement haussière entachée toutefois de
quelques comportements irréguliers en fin de semaine.



SOTETEL
(-0,42% à 47,200 DT : 9.365 titres) qui n'a pas pris trop d'amplitude dans ses
mouvements tout au long de la semaine, a été le titre le plus dynamique avec
près de 20% du volume des échanges hebdomadaire. En effet, l'Assemblée Générale
Ordinaire de la société, tenue le lundi 26 mai 2003, a décidé la
distribution d'un dividende de 2,500 DT par action, au titre de l'exercice 2002,
à compter du 16 juin 2003. Cette générosité au niveau de la politique de
distribution signale plutôt les bonnes perspectives futures de la société
comme l'a expliqué M. H ZITOUN - le P-D.G de la SOTETEL
-. En outre, l'AGE a approuvé l'augmentation de capital de la société par
attribution gratuite d'une (1) action nouvelle pour 5 anciennes détenues. Le détachement
du droit d'attribution afférent à ladite augmentation s'effectuera le 1er
juillet 2003, alors que la jouissance en dividende des actions nouvelles
gratuites a été ramenée du 01 juillet 2003 au 1er janvier 2003.



A l'image du mouvement global du marché, TUNISAIR
(-1,16% à 5,980 DT : 29.963 titres) a pu clore vendredi sur une note de
stabilité juste au-dessus de la barre symbolique des 6 DT. En effet, TUNISAIR
qui a bénéficié en 2002 de l'évolution favorable de la parité euro/dollar,
semble être bien servie par les dernières donnes sur le marché des changes.
En effet, le comportement actuel de l'euro ne fait que consolider les recettes
de la compagnie aérienne. D'un autre côté, la réunion d'information avec les
analystes financiers de la place, a permis d'annoncer - outre les résultats
2002 - les six grands axes du plan de restructuration de la compagnie. En effet,
la compagnie nationale (1) a commencé l'externalisation des activités annexes
à son cour de métier, (2) la diminution de ses effectifs afin de s'aligner sur
les moyennes internationales, (3) l'élaboration d'une stratégie commerciale
dont on verra les résultats au début de l'année 2004, (4) la diminution de
l'enveloppe d'investissement sur la période 2003-2006 de 222MDT à 80MDT, et
ce, par la renonciation d'achat de deux avions ainsi que la cession de quelques
terrains et participations et enfin (4) la maîtrise de ses charges
d'exploitation.



Sur le Hors-Cote, STS
a tenu la tête du palmarès des plus fortes hausses avec un rebond hebdomadaire
de 17,50% à 11,750 DT, et ce, suite à une série de 3 réservations à la
hausse successives. En effet, STS
a publié un résultat net au 31/12/2002 bénéficiaire de 2MDT contre un déficit
de 5,8MDT au 31/12/2001. Ceci dit, le chiffre d'affaires de la société est
restée quasi-stable au niveau des 60MDT alors que le total des produits
d'exploitation a connu une progression de 18,80% à 65,8MDT grâce notamment à
une variation positive des stocks et des produits finis et des encours.