Semaine au 24 février 2006.

Numéro : 
323

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume

LSTR

10,87
15,500
El MAZRAA

-12,80
10,290
SOTRAPIL
67.770 2 329 579


BH

9,43
14,510
SITS

-4,11
14,000

BH
144.834 1 962 338

SIPHAT

7,74
26,720
SOTUMAG

-3,70
13,000
BT
9.697 1 040 915

ASTREE

7,53
36,540
UBCI

-3,07
27,160
LSTR
68.251

1 024 044

Soutenu entre autres par la régularité d’une tendance haussière sur le bancaire,
le marché a également profité cette semaine des anticipations sur fonds de
spéculation sur bon nombre de lignes de la Cote. Rappelons qu’à cette fin
février, plus de la moitié des sociétés cotées à la Bourse de Tunis n’ont pas
encore publié leurs indicateurs d’activité 4T05 et rares sont celles qui ont
affiché leurs résultats annuels 2005. Ceci étant dit, l’indice phare de la
Bourse de Tunis – TUNINDEX – semble avoir pris relativement de l’amplitude pour
s’installer au-dessus de la barre fort symbolique des 1700 points. En effet, le
TUNINDEX a aligné quatre hausses consécutives avant de terminer, vendredi, sur
une certaine note de stabilité à 1729,33 points, soit une progression de 1,33%
ou encore 22,65 points. Par ailleurs, le volume d’affaires a été assez
conséquent soutenant des mouvements haussiers notamment sur le bancaire. En ce
sens, le volume de transactions s’est élevé à plus de 13,7MDT, soit une moyenne
journalière de plus de 2,7MDT.



Côté actualité, la semaine n’a connu que trois publications d’indicateurs 4T05
et ce, en prenant en compte celle de

SOMOCER
annoncé le vendredi 17 février après la clôture de la séance.
Parlons de

SOMOCER
(+2,38% à 21,520 DT : 5.915 titres), les réalisations de la société
à fin 2005 affichent une chute du résultat net de 55,5% à 2,232MDT. Cette
contre-performance est principalement due à l’effritement des marges
intermédiaires sous le poids de la hausse des prix des matières premières ainsi
que l’utilisation de l’émail mat qui est plus cher. Ce surcoût généré par
l’augmentation de ces prix s’élève selon la société à 1,6MDT. Par ailleurs, le
chiffre d’affaires de la

SOMOCER
s’est légèrement effrité de 3,4% à 48,804MDT alors que sa composante
ventes à l’export a reculé de 4,3% à 19,076MDT. Concernant le marché local, dont
les ventes étaient aussi en baisse de 2,6% sur la période, le management a
relevé aussi les difficultés face à la concurrence des producteurs locaux et des
importateurs sur le marché tunisien. Ceci dit, la société qui a gardé ses
niveaux de prix à la vente sur le marché local presque à la moyenne 2004-2005,
compte actuellement augmenter ses prix à partir de 2006. Notons qu’un communiqué
de Fitch Ratings, publié en milieu de semaine, et confirmant les notes de
Carthago Céramic, fait ressortir un CA global 2004 de cette dernière de plus de
50MDT avec une position assez importante en matière de PDM local ainsi qu’une
croissance soutenu à l’export. Une concurrence du moins locale qui impose à

SOMOCER
de revoir ses pratiques commerciales en matière de différenciation
et d’alignement face à sa principale concurrente.



Dans le même registre,

MONOPRIX
a publié ses indicateurs d’activité arrêtés au 31/12/2005. Des
indicateurs qui font ressortir une évolution appréciable dans l’absolu du top
line de la société. En effet, le Chiffre d’affaires annuel 2005 provisoire s’est
élevé à près de 179MDT, soit une hausse de 22,4% par rapport à l’exercice 2004.
Ce chiffre qui trouve en partie son origine dans l’accroissement de la
superficie de vente qui est passée sur la période de 26.395m² à 30.750m², a
profité aussi à moindre degré de l’accroissement du chiffre d’affaires généré
par m² d’espace de vente. D’ailleurs, le CA/m² ne s’est amélioré que de 5,11% à
5,819mDT. Par ailleurs, le résultat d’exploitation de la société a connu une
hausse de 11,4% à 6,125MDT, une hausse qui n’a pas permis une amélioration de la
marge d’exploitation qui perd 0,34% passant de 3,76% à 3,42% à fin 2005 tiré
vers le bas par une marge brute en léger repli à près de 15.5%. Le résultat net
est sorti à 7,353MDT en progression de 17,2% par rapport à 2004. Concernant la
trésorerie de l’entreprise, elle a connu une nette détente grâce à l’octroi par
la société d’un emprunt bancaire à moyen terme de 7MDT. Côté cours,

MONOPRIX
a culminé jeudi à son plus haut sur les 52 dernières semaines, à
53,480 DT, avant de clôturer la semaine inchangée à 53 DT pour 11.962 titres qui
ont changé de mains.



Dans le financier,

BH
(+9,43% à 14,510 DT : 144.834 titres) qui a fait l’objet en début de
semaine d’intérêts acheteurs affichés et assez significatif, a aligné cinq
hausses consécutives touchant son plus haut niveau depuis plus de 5 ans.
Rappelons que la banque tablait pour l’échéance 2008 de réaliser un Résultat
Brut d’Exploitation (RBE) de 70MDT, une couverture des actifs classés à hauteur
de 70%, améliorer son coefficient d'exploitation et le réduire à moins de 50%
pour pouvoir hisser son ROE à plus de 10% ainsi que son ROA au-dessus de1%. Des
objectifs que bon nombre d’intervenants espèrent voir avant l’échéance fixée par
le management de la banque. Dans le même registre et avec un portefeuille crédit
des moins risqués de la Place,

BT
a continué allégrement sa légère progression gagnant 0,75% à 108 DT pour
9.697 titres qui ont changé de mains. De l’autre côté du spectre,

UBCI
(29 titres) a cédé 3,07% à 27,160 DT, alors que la seule banque à avoir
publié ses indicateurs, très sommaires, 4T05, à savoir

UIB
(7.184 titres), a continué son repli laissant sur la semaine 1,36% à
14,500 DT de ses gains depuis le début de l’année.



Sur le front des valeurs malmenées, et n’ayant pas connu d’échanges sous la
houlette des réservations consécutives à la baisse,

EL MAZRAA
a subi une chute dans le vide de 12,8% à 10,290 DT. En l’absence
de toute communication de la société notamment en matière de gestion et de
préparation à une éventuelle crise liée à la grippe aviaire, le marché ne
pourrait que corriger le titre à la baisse. Rappelons tout de même que les
autorités compétentes suivent de près la situation du secteur avicole et que
jusqu’à présent aucun cas de grippe aviaire n’a été détecté en Tunisie. La
pandémie semble être ainsi plus forte, sur le plan psychologique, et son impact
réel a, et aura, des conséquences lourdes au niveau économique sur le secteur
des volailles et dérivés. Notons à ce niveau que pour aider à l’atténuation de
la crise à laquelle font face les éleveurs d’une façon générale, le ministre de
l’agriculture, M. Haddad, a annoncé l’acquisition par le gouvernement tunisien
de 4.000 tonnes de viande de volaille en vue de les stocker, outre la recherche
de nouveaux marchés pour la commercialisation de la production. Pour le reste,
quelques-unes des petites et moyennes capitalisations se sont distinguées et ce,
à l’image de

SOTRAPIL
(+6,69% à 35,400 DT : 67.770 titres) et

ELECTROSTAR
(+10,87% à 15,500 DT : 68.251 titres) qui ont déjà publié leurs
indicateurs 4T04 et

SIPHAT
(+7,74% à 26,720 DT : 25.377 titres).