Semaine au 16 janvier 2009

Numéro : 
473

La bourse de Tunis vient de clôturer une semaine à deux visages et le TUNINDEX a évolué dans un canal court autour des 3000 points, une barre dépassée mercredi après sept semaines. Au final, l’indice a terminé à 2983,37 points, en hausse de 0,89 % par rapport à son niveau du 09 janvier : en cause, une visibilité toujours réduite sur les perspectives de l’exercice en cours malgré un regain d’optimisme observé en début de semaine.

Le marché central a cumulé quelques 21,157 MD, celui du bloc a enregistré une seule transaction sur la ligne Poulina GH, et l’apparition des premiers indicateurs d’activité relatifs au 4T08.

S’agissant des principales progressions, les bancaires sont en première ligne. BH 3,22% à 25,290 DT et BT avance de 1,25% à 113,520 DT, STB de 0,67% à 9 DT. Le titre CIL a vu son cours avancer de 0,79% à 20,300 DT, malgré une forte décélération sur des prises de bénéfices. TUNISIE LEASING a pour sa part dévissé cette semaine, en baisse de 1,50% à 22,990 DT.

Les valeurs défensives, comme la distribution, se distinguent également, à l’image de MAGASIN GENERAL qui gagne 2,06% à 58,500 DT et ALKIMIA ont sonné mercredi le démarrage de la dernière vague pour 2008. La société s’est heurtée au renchérissement des matières premières, principalement l’acide phosphorique, qui a obligé ses clients à minimiser leurs consommations de STTP. En résulte la fermeture progressive de ses unités de production à partir du 24 Septembre 2008 et jusqu’au 31/12/2008. ALKIMIA termine la semaine en repli de 4,57% à 24,850 DT pour un volume dérisoire de 2 mille dinars.

Très attaqué, le titre ASSAD recule de 0,38% à 10,600 DT, alors que TUNISAIR, le titre perdant 2,28% à 2,570 DT dans un volume de 313 mille dinars seulement.

L’actualité internationale reste centrée sur la crise et les marchés ont bougé en conséquence. Jeudi, le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, faisait part de son inquiétude devant les piètres chiffres économiques. La Banque Centrale européenne a également réagi, en baissant son taux directeur d’un demi point à 2%, son niveau le plus bas de l’histoire. Outre Atlantique, on se prépare à voter le plan de relance Obama, estimé à quelques 825 milliards de dollars.