La semaine boursière a été relativement morose. Le TUNINDEX a régressé de -0,47%
à 2 503,60 points. Le marché a été marqué par le Split de la
SFBT, les pourparlers des la
SOTUVER en vue de sa cession et par le feu vert du CMF en vue de
l’introduction en bourse de TPR.
Le 10 juillet 2007, la
SFBT a fractionné son nominal qui passe de 5 à 1 Dinar. Le titre a clôturé à
14,180 DT reculant ainsi sur la semaine, après ajustement, de -2,20%.
Pour sa part,
SOTUVER continue sa progression alimentée par les informations concernant sa
cession par un groupe étranger. Le titre a clôturé à 13,480DT gagnant au passage
5,31%.
SOTETEL a été échangé ce vendredi à 24,400 DT, ce qui correspond à une
variation positive sur la semaine de 1,67 %. Un volume de 11432 actions a été
échangé sur la période.
SOTRAPIL, qui distribué un dividende de 0,6OO DT et tenu son AGE en vue
d’entériner son augmentation du capital, a clôturé à 33,400 DT, soit une
progression après ajustement de 1,58%.
ELECTROSTAR, qui est en train de profiter d’une saison assez favorable pour
son activité principale de climatisation, s’est reprise en fin de semaine à
13,420 DT (-1,32% sur la période) en prévision de sa prochaine distribution de
dividende qui aura lieu à partir de lundi prochain.
ADWYA a été l’un des titres qui ont animé un tant soit peu la cote du point
de vue échanges. Le titre a clôturé la semaine à 3,390 DT en repli de -2,86% sur
la semaine.
ADWYA, la dernière introduite de la cote sera regagnée bientôt par la
société TPR qui s’introduira avec un PE d’entrée presque similaire à 12 fois les
bénéfices prospectifs, mais avec des modalités d'allocation des titres émis
totalement différente. Il est vrai que les objectifs et les engagements
actionnariaux des deux sociétés sont différents malgré leur volonté d'atteindre
de nouveaux paliers de croissance. Le management de TPR a promis selon le
prospectus remis au public un taux de distribution de 60% tout en poursuivant un
programme d'investissement ambitieux visant la zone Maghreb. Un tel pay-out fort
attrayant pour les investisseurs nouveaux, s'il est respecté, devra entraîner
une fidélisation de l'actionnaire.
Il est à noter que la part du public après l’OPS s’élèvera à 16% dont une bonne
partie sera prédestinée aux étrangers contre 84% pour la famille Bayahi qui
contrôlerait la société directement à hauteur de 34,8% et indirectement via une
société Holding CFI à raison de 49,1%