La SOTEMAIL a observé une régression significative de son chiffre d'affaires global, lequel a diminué de 34,00 % au 31 décembre 2024, en comparaison avec la même période de l’année précédente. Cette baisse est attribuable à plusieurs facteurs, tant au niveau local qu'international.
Sur le marché local, les ventes ont chuté de 30,00 %, conséquence directe d'une conjoncture sectorielle particulièrement difficile. En effet, le secteur immobilier traverse une crise profonde avec un taux d’inflation élevé à deux chiffres, réduisant ainsi le pouvoir d’achat des consommateurs et freinant la demande. Cette situation défavorable a pesé lourdement sur la performance de la société sur son marché domestique.
En ce qui concerne les ventes à l'export, celles-ci ont enregistré une baisse encore plus marquée, de 56 %. Ce recul peut être expliqué par des facteurs extérieurs tels que la volatilité des marchés internationaux et les tensions économiques mondiales, qui ont affecté la demande pour les produits de l’entreprise à l'étranger.
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La production de la société a également enregistré une baisse de 33,00 % au 31 décembre 2024, comparativement à l'année précédente. Cette baisse témoigne de la réduction de la capacité de production en réponse à la baisse de la demande, tant sur les marchés locaux qu'internationaux.
En ce qui concerne les investissements réalisés durant cette période, la société a alloué 1,302 millions de dinars tunisiens, contre 2,800 millions au 31 décembre 2023, affichant ainsi une baisse de 53,00 %. Ces investissements ont principalement porté sur des travaux de maintenance et des améliorations visant à maintenir la compétitivité de l'entreprise face aux défis économiques actuels. Cette réduction des investissements est également un signe de prudence dans un environnement économique incertain.
Les engagements bancaires de la société, au 31 décembre 2024, se chiffrent à 41.3 millions de dinars tunisiens, contre 39.9 millions à la même période en 2023. Cette évolution est due en grande partie à un ajustement dans la composition des engagements à court terme, entre les engagements bilanciels et ceux hors bilan. Par ailleurs, les dettes à moyen et long terme représentent 23.9 % du total des engagements bilanciels à la fin de l'année 2024, une répartition qui reflète l'orientation stratégique de l'entreprise vers une gestion plus rigoureuse de ses finances à long terme dans un contexte économique incertain.
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