Né en 1943 à Gary, Indiana (Etats-Unis), Stiglitz étudie l’économie au Massachussetts Institute of Technology (MIT). A 26 ans, il y est nommé Professeur. Il officie ensuite à Yale, Standford et Princeton.
Prix Nobel d’Economie pour ses travaux sur l’asymétrie d’information, il est à l’origine avec George Akerlof et Michael Spence, du « nouveau keynésianisme ».
Actuellement Professeur d’économie à l’Université de Columbia, Joseph E. Stiglitz y préside le Comité de réflexion globale. Rédacteur en chef du journal The Economists' Voice aux côtés de Bradford DeLong et Aaron Edlin et membre du Comité d’experts à Oxford, en matière de bonne gouvernance, Joseph E. Stiglitz a été classé en 2011, par Time, parmi les 100 personnalités les plus influentes dans le monde. Il avait notamment présidé au lendemain de la récente crise financière, la Commission des Nations Unies des experts en réformes monétaires internationales et des systèmes financiers, et conseille aujourd’hui plusieurs gouvernements en matière économique et financière, dont le gouvernement tunisien.
Connu pour ses critiques véhémentes envers le Fonds monétaire international mais également, envers la Banque mondiale où il avait occupé le poste de vice-président et d’économiste en chef jusqu’en 2000, il condamne l’action de ces organismes qui protègent, selon lui, les intérêts des financiers et non ceux des pays en crise.
Invité de l’IHEC Carthage, Joseph E. Stiglitz y donnera une conférence, le lundi 25 juin de 9 heures à 12 heures sur « L’instabilité financière globale et son impact sur les économies en transition ». Il y exposera sa position sur le rôle des banquiers, des Etats et des institutions internationales qu’il juge porteurs d’une importante instabilité financière, qui met à mal l’économie mondiale dans sa globalité et fragilise gravement les économies en transition.
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