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Le Haut-commissariat au plan dans son dernier budget économique exploratoire, vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance du PIB marocain pour 2016, estimée cette fois à 2,6%, soit deux fois moins fortes que la croissance attendue pour cette année, freinée principalement par une moins bonne production agricole qui devrait selon les prévisions, recule de 1,7% en 2016 après une progression de 13,2% prévue pour l'année en cours. La dette publique devrait quant à elle dépasser les 81% du PIB.

Selon les données publiées par la Banque Centrale de Tunisie, les recettes touristiques se sont effondrées au terme des 10 premiers mois de 2020, en comparaison avec la même période l'année dernière.

Le secteur a en effet généré 1,84 milliard de dinars à fin octobre cette année, contre 4,84 milliards de dinars il y a un an, soit une forte régression de 62%. Elles représentent ainsi 2,2% du PIB contre 4,2% au 30 octobre 2019.

Le chiffre d’affaires réalisé à la clôture du 1er trimestre 2019 a atteint 708,7 Millions DT enregistrant une croissance de 19% par rapport aux réalisations du 1er trimestre 2018. Cette croissance s’explique aussi bien par la progression des ventes locales (+18%) que les ventes à l’Export (+31%).

La production a progressé au même rythme que le chiffre d’affaires en passant de 599,3 Millions DT au 31-03-2018 à 719,1 Millions DT au 31-03-2019 soit une croissance de 20%.

Face à la situation économique préoccupante de la Tunisie, le directeur général de l'intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs et ancien président du Conseil d'administration de la Bourse de Tunis, Fadhel Abdelkefi, a livré sa vision de la situation actuelle tout en présentant quelques solutions pour s’en sortir.

Fadhel Abdelkefi estime qu’actuellement, la Tunisie a rompu aujourd'hui avec les grands équilibres macroéconomiques dans la mesure où sa dette a quasiment doublé, sa croissance est famélique et ses balances commercial et de paiements se sont largement détériorés.