ACTIVITE DU PREMIER SEMESTRE 2009
A l'échelle internationale, le transport aérien a été marqué par
une forte chute (-7.7%) des indices d'activité sur les 6 premiers mois de
l'année 2009 (source IATA).
L’impact sur
Tunisair a été moins important, enregistrant une légère baisse (2,2%) grâce
à l’évolution positive de l’activité régulière de +5% réduisant considérablement
l’effet de la baisse du trafic charter de -14,4%.
Si la baisse de l’activité charter s’explique par la crise
économique et financière à l’échelle internationale, la croissance de l’activité
régulière enregistrée sur la majorité des marchés est due principalement au
développement du nombre des vols sur plusieurs destinations, à l'amélioration du
produit et à une politique tarifaire agressive.
Le résultat d’exploitation dégagé par les états financiers
intermédiaires n’a accusé que près du tiers du déficit du 1er
semestre 2008 passant de 15 445 mD à 6 263 mD et ce malgré l’effet de la
politique hedging évalué à 24 millions de dinars. Faut-il signaler, à cet effet,
que le hedging a été à l’origine d’énormes pertes enregistrées par la
quasi-totalité des compagnies aériennes se chiffrant parfois à des centaines de
millions d’Euros.
En ce qui concerne le second semestre de l'année 2009 et sur le
plan de l'activité, la baisse du segment touristique va se poursuivre entraînant
des contre performances sur le plan de l'activité charter en terme de trafic
alors que le trafic régulier devrait poursuivre un rythme de croissance
dynamique d’environ 3% jusqu'à la fin de l'année.
Ainsi, et alors que l'industrie devrait enregistrer selon l'IATA
une année 2009 catastrophique avec des revenus prévisionnels en baisse de 15% et
des pertes cumulées atteignant les 11 milliards de dollars, nos prévisions
tablent sur une baisse de l'activité annuelle de 6% et des recettes de 8,4%
expliqué notamment par la suspension, au second semestre, de la omra et du
pèlerinage.
En outre, l’effet hedging sera nettement moins ressenti au cours
du 2ème
semestre et ne
peut dépasser 3 millions de dinars et on s’attend à des résultats nettement
meilleurs que ceux de l’industrie.