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Intervenu sur les ondes de radio Express FM, Aslan Berjeb, président de la Confédération des entreprises citoyennes (CONECT), a déclaré, ce lundi 24 février 2025, que le tissu économique repose sur les petites et moyennes entreprises, qui représentent près de 90%.
Il a expliqué, à cet effet, que la baromètre « Meqyas », publié dans sa septième session, est devenue une force de proposition pour les secteurs public et privé et est réalisé en coopération avec le Programme des Nations Unies pour le Développement. Aslan Berjeb a d’ailleurs indiqué que les petites et moyennes entreprises ont permis la création de 27 mille emplois nets dans le secteur privé.
Dans le même propos, le président de la CONECT a ajouté qu’il faut compter sur les PME en tant que locomotive de l'emploi, soulignant que ces entreprises, selon l'Institut national de la statistique (INS), fournissent entre 6 et 199 emplois. De plus, il a précisé que 73,4% des petites et moyennes entreprises sont familiales confortant ainsi le fait que l’approche d’investissement en Tunisie soit une approche familiale. Aslan Berjeb a expliqué que l'échelle comprend 502 institutions selon une représentation scientifique des statistiques cohérente avec les petites et moyennes entreprises.
Et l’invité d’Express FM de poursuivre que seulement 12,2% des entreprises avaient une représentante légale, ce qui est un faible pourcentage, soulignant que 71,2% des entreprises dirigées par des femmes réalisaient des bénéfices. En outre, Aslan Berjeb a mis l’accent sur les problèmes d'accès au financement pour ces entreprises, confirmant que le financement est disponible mais que les difficultés concernent la possibilité d'y accéder. Ainsi 48,6% des petites et moyennes entreprises n'ont jamais demandé de financement. Et le président de la CONECT d'ajouter qu’il faut changer la réalité et envisager de nouvelles lois afin de garantir le financement de ces entreprises. Et ceci est le rôle des différentes parties. Il a indiqué également que 85% des entreprises s'orientent vers le leasing et se retrouvent d’ailleurs contraintes de le faire.
Par ailleurs, Aslan Berjeb a souligné que la plupart des entreprises gardent un certain optimisme en leur sein, indiquant que le chef de la petite et moyenne entreprise fait face à de grandes difficultés. Les politiques publiques doivent être orientées vers ce type d'entreprises ainsi que les jeunes entrepreneurs. Dans la foulée, il a souligné que le marché tunisien doit être basé essentiellement sur l'industrie et les services tunisiens, et que l'accent doit être mis sur l'exportation et en faire même une mentalité : l'internationalisation des entreprises est un moyen de réussir, selon lui.
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