Aram Belhadj : Les réserves en devises ne sont la propriété de l’Etat qu’en partie

Le professeur universitaire et expert économique, Aram Belhadj a lancé ce mercredi 11 septembre 2024, au micro de radio Express FM, un appel pour la mise en place de dispositions d’urgence et ce, afin de réformer le climat des affaires et de l’investissement. Et de poursuivre que les taux de croissance de 0,2%, de 0,6% ou encore de 1%, sont considérés comme faibles de surcroît par rapport à un taux d’inflation de l’ordre de 6,7%.  

Dans le même propos, Aram Belhadj a expliqué qu’il s’agit de ce que l’on appelle les “quick wins”, et au regard des taux de croissances très faibles, il est souhaitable que la nouvelle loi de Finance marque le départ vers des taux bien meilleurs. S’agissant des réserves en devises, l’universitaire considère qu’elles ne sont pas la propriété de l’Etat mais plutôt celles des acteurs économiques. Cependant, une partie de ces réserves lui appartient et permet, à cet effet, le remboursement des dettes extérieures.

Par ailleurs, Aram Belhadj a mis l’accent sur l’importance de la relance économique considérant que cela dépend essentiellement de deux facteurs principaux à savoir : l’investissement public et le soutien au secteur privé. Ces deux facteurs peuvent être favorisés selon lui à travers le loi de Finances. En outre, il a considéré que le gouvernement doit faire face à des priorités relatives à la consommation, et ce, via la révision de l’impôt sur le revenu, ainsi qu’à l’investissement par le biais de l’agrandissement du budget. Et d’ajouter que des mesures visant à renforcer la souveraineté alimentaire et énergétique du pays. 

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