Africa Business +, média de Jeune Afrique Media Group dédié à la couverture des affaires et de la finance sur le continent africain, vient de dévoiler le tout premier classement des sociétés de private equity les plus actives en Afrique : Private Equity Powerlist – Growth Champions.
Au tout premier rang de ce classement, l'investisseur tunisien AFRICINVEST.
Afin de mieux évaluer les contributions des sociétés de capital-investissement au paysage des affaires africaines et mieux appréhender leur écosystème, AfricaBusiness+ a identifié la liste complète des principaux acteurs de l'industrie et jaugé leurs actions sur les douze derniers mois. Le classement, fruit de trois mois d’enquête, prend en compte divers facteurs tels que la taille des fonds gérés, les deals finalisés ou les sorties réalisées.
Ce classement inaugural a l’ambition de devenir une référence annuelle, fournissant un point de repère fiable pour les professionnels de l'industrie et les investisseurs cherchant à comprendre le paysage du private equity en Afrique.
Hausses des taux d’intérêt, inflation, dévaluations, risques de change, denominator effect, crise énergétique, instabilité politique... L’environnement d’affaires africain cumule les défis.
Passée la période de ratrapage post-Covid – 2021 et 2022 ont constitué des années record
avec plus de 7 milliards $ de transac@ons chacune –, 2023 annonce un retour à la normale.
Les résultats du classement illustrent ceUe baisse d’activité amorcée l’an passé et confirmée par les experts interrogés. Parmi les 35 gestionnaires d’actifs lauréats, seule une poignée de firmes a dépassé la barre des dix transactions sur la période, prises de participation comme opérations de sortie confondues. Sur l’ensemble des acteurs passés en revue, certains n’ont même pas pu être classés faute d’avoir signé un seul deal en douze mois. Selon les données de l’industrie, sur les trois premiers trimestres de 2023, la valeur des transactions accuse un recul de 16 % par rapport à 2022 pour l’ensemble du secteur en Afrique, et même –34 % si l’on en considère le volume.
Dans ce contexte et avec le ralen@ssement aUendu des économies africaines (3,3 % de croissance en 2023), de nouvelles tendances apparaissent et d’autres se confirment. Ainsi, la taille moyenne des tickets continue de se réduire tandis que les mégadeals se font de plus en plus rares. La faible intégration des économies du continent et les débuts poussifs de la Zlecaf constituent toujours un frein à l’activité des firmes. Le scale up des sociétés en particulier, rendu difficile dans un espace non unifié, limite considérablement le nombre de cibles potentielles pour les investisseurs. Et l’immense majorité des fonds restent ainsi tournés vers les juridic@ons phares que sont le Nigeria, le Kenya, le Maroc, l’Afrique du Sud et l’Égypte.
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