Le dirigeant du Parti du Courant démocratique, Hichem Ajbouni a déclaré, sur les ondes de radio Express FM, que la nouvelle constitution du pays était prête depuis un moment. Il a ajouté avoir été l'un des premiers hommes politiques à réclamer la promulgation d'une constitution économique en raison de l'absence de l'enjeu économique et social depuis 2011, pointant du doigt l'absence de prise de conscience de l'importance du volet économique de la part du Président de la République.
Hichem Ajbouni a souligné que la constitutionnalisation de l'aspect lié à l'économie ne changera pas réellement la donne, rappelant que la plupart des Tunisiens, sur la base de la consultation nationale, n'ont pas demandé au président de la République de changer la constitution, mais ont plutôt réclamé une révision de celle-ci. Il poursuit dans le même contexte, en soulignant que la plupart des forces politiques du pays s'accordent à l'unanimité sur le fait que le problème n'est pas dans la constitution, mais dans le système politique, juridique et électoral.
Le dirigeant du Courant démocratique a souligné que la constitution présente des principes et des orientations générales et qu'il n'est pas possible d'entrer dans les détails, mentionnant, par exemple, la question de l'économie, à propos de laquelle, il dit qu'il s'agit d'une question changeante et non figée. Ce qui doit être déterminé, en revanche, c’est le rôle de l'État dans l'économie à travers un dialogue qui inclut tous les acteurs économiques, sociaux et politiques pour déterminer ce rôle.
