Le président américain Joe Biden a annoncé mardi, sa décision d'interdire toute importation de pétrole russe, après avoir tergiversé, dans le cadre des sanctions contre Moscou pour son action menée en Ukraine. Dans la foulée, le Royaume Unis a annoncé via son secrétaire d'État aux Affaires, à l'Énergie et à la Stratégie industrielle, Kwasi Kwarteng, l'arrêt des importation d'énergie russe avant la fin de l'année en cours.
Les dirigeants français, allemands, américains et britanniques ont discuté dans la semaine de leur intention de renforcer les sanctions contre la Russie et la Biélorussie, perçue comme l'avant poste de Moscou dans son attaque contre l'Ukraine.
En réponse, la Russie a annoncé la possibilité de la fermeture du principal gazoduc vers l'Allemagne pour faire pression sur l'Union Européenne, dont 40% des besoin en gaz et 30% en pétrole proviennent de Russie, ce qui rend difficile l'application d'un embargo. Les Etats Unis, en revanche n'importent que 8% de leur consommation de pétrole de Russie et n'importent pas de gaz russe.
De son coté, le secrétaire général du Cabinet japonais, Hirokazu Matsuno, a annoncé la décision de son pays d'imposer des sanctions contre des personnalités russes, dont des hommes d'affaires et des sociétés alliées à l'armée. Le pays du soleil levant étudierait également de passer à un embargo sur les d'énergies russes.
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