Selon la loi des finances rectificative pour 2021, le déficit budgétaire est attendu à 10.417 MD, soit une amélioration de 7,2%, pour se situer à
8,3% du PIB à fin 2021, contre 11.228 MD, soit 9,6% du PIB l’année précédente.
Cette relative atténuation trouve son origine dans la réduction du déficit primaire à 6.635 MDT (ou 5,3% du PIB) après 7.493 MDT (6,4% du PIB) en 2020.
Au niveau des ressources de l’Etat, les recettes fiscales devraient s’établir à 30.816 MD de dinars au terme de l’année 2021, en hausse annuelle de
3.669 MD.
Cette relative amélioration des recettes serait soutenue essentiellement par l’affermissement des impôts indirects (en hausse de 2.523 MD), après le repli de -1.754 MD enregistré en 2020, sur fond des retombées de la crise sanitaire et des mesures restrictives liées.
Également, les recettes d’impôts directs progresseraient de 1.146 MD après une contraction de -580 MD en 2020, tirées particulièrement par la bonne tenue des recettes des sociétés pétrolières (en hausse de 581 MD) et de l’impôt sur le revenu (en progression de 565 MD).
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