La Tunisie a procédé au remboursement d'un emprunt obligataire d’une valeur de 506 millions de dollars, obtenu en 2014 sur le marché financier, soit 1412.6 millions de dinars tunisiens. Un deuxième emprunt, bénéficiant de la garantie par les Etats Unis, d’une valeur de 503.45 millions de dollars américains ( 500 millions de dollars en principal et 3.5 millions d’intérêts), soit 1.397,2 millions de dinars tunisiens, a été également remboursé le 4 août 2021.
La Tunisie a dû recourir au marché domestique pour réunir les fonds pour ces remboursements, selon Abdelkader Boudriga, président du Cercle des financiers tunisiens, invité d'Express Fm ce matin, et ce via les Bon de trésor à court terme et les swaps en devises auprès des banques tunisiennes.
Ce choix de de la Banque Centrale a été dicté par la situation actuelle de la Tunisie, qui ne peut recourir au financement extérieur en raison des pourparlers en cours avec le FMI. Selon Abdelkader Boudriga, aucune incidence ne sera observée sur l'inflation, puisque les fonds générés par cette création monétaire n'ont pas été injectés dans le circuit économique, contrairement au financement monétaire opéré fin 2020, sous la pression après le refus initial de Marounae El Abassi, et qui en revanche impactera inévitablement l'inflation.
Même sans impact sur l'inflation, Abdelkader Boudriga estime que la dernière opération ne doit pas devenir récurrente, ce serait selon lui une sorte de financement structuré
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