L’actuel ministre des Finances, Nizar Yaïche, a annoncé le futur déploiement de 500 agents supplémentaires afin d’améliorer le contrôle fiscal. Ces agents ne seront évidemment pas de nouvelles recrues mais d’anciens agents de la fonction publique réaffectés au département du contrôle fiscal dans le cadre du redéploiement des fonctionnaires.
Les agents concernés bénéficieront d’une formation de trois à cinq mois, dans les domaines de l’audit, du contrôle et du recouvrement, avant d’être envoyé sur le terrain. Cette décision a donné des idées à d’autres ministères, comme ceux du Commerce et des Affaires locales, pour remédier à leurs besoins en ressources humaines et pallier à leurs manques d’effectifs dans certaines activités clés.
Il est à rappeler que c’est l’ancien ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Abid Briki, qui fut le premier à lancer ce projet de redéploiement du sureffectif du secteur public. Il en avait même fixé les objectifs stratégiques sur la base d’une étude des besoins de la fonction publique en personnel. A l’époque, l’idée principale était de cibler en priorité les niches qui doivent conforter les recettes de l’Etat, favoriser la collecte des recettes fiscales et dissuader toutes sortes d’abus économiques et sécuritaires générant des surcoûts pour les finances publiques.
Après avoir été « ignoré » pendant plus de 3 ans, le projet revoit le jour avec Nizar Yaiche qui espère que le problème du sureffectif de la fonction publique et de sa lourde masse salariale qui freine les investissement public, se transforme, par le redéploiement bien étudié en une niche génératrice de ressources financières supplémentaires pour les Caisses de l’Etat.
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