Depuis la deuxième moitié de 2018, et surtout en ce début d’année, la situation de la pluviométrie s’est nettement améliorée, frôlant même le pire tant les dernières années ont été marquées par une aridité et une sécheresse alarmante. Le déficit hydrique a d’ailleurs atteint durant les dernières années environ 700 millions m3
Avec les importantes quantités de pluie enregistrées ces derniers mois, les barrages tunisiens revivent. En effet, ils ont pu être renfloués et ont enregistré leurs plus hauts niveaux depuis plusieurs années. Les réserves ont ainsi augmenté de 725 millions m3, depuis à un an, atteignant plus de 1566 millions m3, ce qui représente 70% de la capacité des barrages. Tous les gouvernorats ont enregistré un taux de pluviométrie dépassant la moyenne à l’exception des gouvernorats de Kébili, Sfax, Tozeur, Gabès, Sidi Bouzid, Gafsa et Mahdia.
Ce sont les barrages du gouvernorat de Beja qui ont eu la part du lion avec plus de 835 millions m3 d’eau, et c’est le plus grand barrage de la Tunisie, Sidi Salem à Testour, qui affiche le taux de remplissage le plus élevé, estimé à 87% (500 millions m3). Le nord tunisien détient d’ailleurs 85% des réserves stratégiques en eau.
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