Des eurodéputés ont réclamé, la semaine dernière, l'ajout de 4 pays de l'union européenne à la liste noire des paradis fiscaux établie par Le Conseil pour les affaires économiques et financières (ECOFIN), rassemblant les ministres de l’économie et des finances de l’Union européenne le 05 décembre, dans laquelle figure, rappelons le la Tunisie.
Certains députés sociaux-démocrates, verts, de gauche radicale et de droite, ont en effet appelé à inclure les Pays-Bas, Irlande, Luxembourg et Malte à la liste lors d'un débat au parlement européen à Strasbourg, échouant de très peu. Rappelons que les décision en matière fiscale au sein de l’UE doivent être prises à l'unanimité, ce qui rend très difficile toute réforme d'envergure.
L'absence de pays de l'UE dans la liste des paradis fiscaux avait suscité beaucoup d'interrogation, d'autant plus que des juridictions comme Jersey et l’île de Man avaient été précédemment épinglées dans l'affaire des « Paradise Papers », et que le géant américain Apple avait écopé d'un redressement de 13 milliards d’euros de la par de l'UE en Irlande, le pays n’avait alors pas appliqué les règles de l’OCDE en matière de prix de transfert.
Rappelons que l'ambassadeur de l'Union Européenne en Tunisie, Patrice Bergamini, a indiqué que tout sera fait pour le retrait de la Tunisie dès janvier 2018.