En marge d’une séance d’audition à l’ARP, par la commission des finances, de la planification et du développement, des représentants de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), ont plaidé pour que les entreprises industrielles investissant dans des extensions, ou dans des transferts de leurs activités bénéficient des avantages fiscaux inscrits dans le nouveau code de l’investissement.
Ces avantages permettront aux entreprises de faire face à la conjoncture difficile qui a déjà entrainé la fermeture de 400 entreprises depuis 2011, juge Hichem Elloumi, vice-président de la centrale patronale. Ce dernier appelle ainsi à ce que les entreprises existantes bénéficient des mêmes avantages fiscaux que les entreprises nouvellement créées, avec une exonération de 50% et un minimum d’impôt de 10%.
De son côté, Taoufik Laribi, président de la commission de la fiscalité de l’UTICA a critiqué l’orientation des incitations fiscales uniquement vers la création de nouvelles entreprises alors que celles existantes ont été négligées.
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