Walid Belhaj Amor, vice-président de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE) a indiqué, que la Tunisie a réussi à gagner la confiance du Fonds Monétaire International prouvé par la conclusion de l’accord de principe sur un nouveau prêt de 2,8 milliards de dollars sur quatre ans. Le vice-président de l’IACE a souligné, dans le cadre d'une interview sur Expressfm, que le prêt en question doit être destiné à financer des investissements publics dans le but de moderniser et améliorer l’infrastructure de base, disposer les équipements collectifs ainsi que réaliser des projets restés bloqués ou en suspens. Il a précisé que c’est une opportunité pour doper l’économie nationale et simplifier l’insertion professionnelle des jeunes diplômés sur le marché du travail.
Par ailleurs, M. Belhaj Amor a expliqué qu’en ce qui concerne les réformes économiques à mettre en place et qui sont la condition de l’accord de principe du prêt du FMI, ce dernier n’a rien imposé pour sa part. En effet, les réformes émanent du gouvernement tunisien uniquement, cependant le FMI peut exiger d’accélérer le rythme de concrétisation de ces réformes sans aller plus loin dans la demande. Ces réformes ont pour but de créer de la croissance et ses emplois ce qui permettra au gouvernement de pouvoir rembourser sa dette extérieure en précisant que ces réformes sont des mesures techniques. Le vice-président de l’IACE s’est interrogé à quoi va servir le nouveau prêt du FMI. Par ailleurs, Walid Belhaj Amor a indiqué que le taux de réalisation des projets publics par le gouvernement en ce qui regarde par exemple l’infrastructure de base, est très faible.
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