Le fonds monétaire international a estimé dans sa dernière évaluation de la situation économique marocaine, qu’après après avoir enregistré en 2015 une croissance économique estimée à +4,7%, expliquée pour une grande part à une campagne agricole exceptionnelle, l'économie marocaine atteindra difficilement les 3%, contre une prévision de 2.7% de la Banque Mondiale et 2.1%, l’estimation de la Bank Al-Maghrib.
Cette diminution est expliquée par une campagne agricole prévue insatisfaisante, qui compte environ 15% du PIB marocain contre à peine 9% du PIB pour la Tunisie.
Selon le FMI, l'investissement global du pays devrait s’améliorer de 1,2 point de PIB à 34,5%. La consommation intérieure est favorisée par la baisse du prix de l'énergie, même si l'effet en est atténué par la fin des subventions gouvernementales au carburant (compensation). En 2016, les exportations du Maroc devraient également bénéficier de la reprise progressive en Europe particulièrement dans l'automobile et l'aéronautique.
La stabilité macroéconomique du pays est plutôt en amélioration : réduction du déficit extérieur, quasi disparition des lourdes charges de compensation, déficit budgétaire en baisse (-3,5% en 2016,contre -4,3% en 2015 selon le FMI) et inflation faible (1,5%). Quant au chômage, il orienté à la hausse : le nombre de chômeurs a augmenté de 5,8% au troisième trimestre, en glissement annuel, portant son taux officiel à 10,1%.
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