Lors de son passage sur les ondes de radio Express FM, Raouf Mheni, président de Smart Tunisia a expliqué, dans la matinée du mardi 24 novembre 2015, que l’un des objectifs de Smart Tunisia est la création de 50 mille emplois en l’espace de cinq années, en plus des 32 mille personnes déjà exerçants dans l’offshoring. Il s’agit d’un projet de création d’emploi dans le domaine de la technologie de la communication et de l’information à travers l’offshoring.
Par ailleurs, Raouf Mheni a expliqué que ce secteur d’activité offre aux employés des niveaux de salaires qui sont élevés par rapport à la moyenne des salaires en Tunisie, puisque les activités supports sont généralement à grande valeur ajoutée. Quant à la position de la Tunisie dans le domaine de l’offshoring, le président de Smart Tunisia a indiqué que la Tunisie n’est pas assez visible pour les investisseurs étrangers et n’est pas identifiée en comparaison à d’autres destinations telles que la Maroc. D’où le premier objectif du projet Smart Tunisia : devenir visible à l’offshoring technologique en utilisant les nouveaux modes de communication et de promotion. Le deuxième objectif est comment créer un pool de talents ou de compétences, qui sont près à travailler dans le domaine de l’offshoring et le troisième axe, est celui relatif à l’infrastructure dans ce domaine.
Il est à préciser que Smart Tunisia, est un programme destiné à faire de la Tunisie un hub numérique attractif et sera lancé officiellement, le 26 novembre 2015 avec la signature des premières conventions avec des entreprises internationales, à l’instar de SWC- ( Société World Contact) SOFRECOM Tunisie, Ericsson, Cynapsys INC ,Vermeg Solutions ,Business & Décsion Tunisie, Advyteam Global Services, Helpline Tunisia, Allisone, Proxym-it, Focus SARL, Ardia.