Lors d’une réunion tenue lundi 08 janvier 2006 au pôle
technologique El Ghazala et présidé par le ministre des finances, il a été
annoncé que selon les donnes de la loi de finance 2007, les prévisions et
estimations, notamment de la balance énergétiques, ont été fixées sur la base
d'un prix de 58 dollars pour le baril de pétrole. Il s'agit du prix maximum que
l'Etat peut supporter afin d'assurer les équilibres financiers sans avoir
recours à des ajustements supplémentaires des prix locaux.
M. Kchich a affirmé que les dépenses budgétaires
augmenteront cette année au niveau des dépenses de gestion ordinaires pour
atteindre 7606 millions de dinars dont 450MDT seront réservés aux subventions
directes des hydrocarbures.
Le ministre a fait remarquer que ces indicateurs démentent
toutes les suppositions présumant que la baisse du prix du pétrole sur les
marchés internationaux implique une baisse des prix locaux, soulignant que même
à 60 dollars, prix réduit en comparaison avec celui atteint en août dernier qui
était de 78 dollars le baril, le prix du baril demeure élevé et nécessite de
poursuivre la compensation des prix des hydrocarbures.
Il a souligné que les derniers ajustements des prix locaux
des produits pétroliers n'ont couvert que 50% du coût additionnel.
Il y a lieu à noter par ailleurs, que le baril de brut
cote, notamment sur le Nymex, depuis le 04 janvier 2007 en deçà des 60$.
