L’année 2001 a été particulièrement difficile pour le secteur de la volaille et celui de la dinde plus particulièrement. Cette situation a été largement reflétée dans

L’année 2001 a été particulièrement difficile pour le
secteur de la volaille et celui de la dinde plus particulièrement. Cette
situation a été largement reflétée dans
les comptes de la société EL
MAZRAA
présentés lors de l’AGO du 28 juin 2002 faisant afficher un bénéfice
net en baisse de 0,957 MD à 2,2MD (-30%).

Il est à remarquer que la stratégie de recentrage sur le
secteur de la dinde prônée il y a une année a pu amortir les chocs au niveau
du chiffre d’affaires en légère évolution de 5,3%, à 44,137MD, sans
qu'elle puisse mettre les marges de la société à l'abri des fluctuations des
prix. En effet, la marge commerciale a enregistré un rétrécissement sensible
passant de 44,4% à 40,5%, soit -2,493MD, subissant l’appréciation du cours
du dollar et la hausse des prix des aliments qui représentent plus de 60% dans
la structure des coûts.

Cependant les marges dans les pôles abattage,
transformation et commercialisation ont été stabilisées et semblent tenir
plus que jamais l’attention des dirigeants qui songent à remodeler leur plan
d’action pour promouvoir les activités à plus forte valeur ajoutée. Les
problèmes de sur-production et d’abondance de l’offre qui ont émaillé le
secteur durant l’année 2001 ont amené la société à réfléchir à se désengager
du pôle élevage et à transférer une partie des risques et avantages inhérents
pour le compte de ses partenaires et fournisseurs. La société poursuivra en
outre sa politique de participation dans des sociétés à activité complémentaires
pour bénéficier des effets de synergie et assurer une meilleure optimisation
fiscale.

Dans le chapitre des perspectives, la pénétration de
nouveaux marchés reste le premier objectif de la société qui entend faire agréer
ses abattoirs et lancer des produits nouveaux cherchant à être plus présente
dans le secteur de la grande consommation, un créneau très prometteur à en
croire les présages de M. Ben Ayed, président du conseil. A remarquer enfin
qu’il n’y a pas eu de reprise pour les six premiers mois de l’année avec
un chiffre d’affaires en perte de vitesse à cause du déficit pluviométrique
et de la récession vécue dans le secteur touristique. La société paiera un
dividende de 0,7DT par action à une date qui sera annoncée ultérieurement.