La Compagnie internationale de Leasing (CIL) a tenu son Assemblée Générale Ordinaire en date du 17 avril 2008, pour statuer sur l’exercice 2007, un exercice particulièrement favorable à tout le secteur en forte croissanc

La Compagnie internationale de Leasing (CIL)
a tenu son Assemblée Générale Ordinaire en date du 17 avril 2008, pour statuer
sur l’exercice 2007, un exercice particulièrement favorable à tout le secteur,
en forte croissance.

 Après la lecture du rapport du conseil d’administration et
de celui des commissaires aux comptes, les dirigeants de la compagnie ont
commenté les chiffres enregistrés en 2007. CIL a dégagé un résultat net de 3,470
MD au 31 décembre 2007, en hausse de 23,8% par rapport à l’exercice précédant.
Avec une progression des mises en forces de 44,56% à 133 MD, la part de marché
de

CIL
est passée de 17,2% à 18,2%. A ce sujet, le PDG de la compagnie s’est
félicité d’une telle progression, qualifiée d’exceptionnelle, mais a précisé que
la politique de

CIL
privilégie la qualité du risque sur la production, l’objectif n’est donc
pas de rééditer cette performance, mais d’améliorer la couverture des créances
classées dont le taux s’est établi à 9,75% en 2007 contre 13,85% une année
auparavant. Ces créances ont été couvertes à raison de 88% (76,8% en 2006), bien
mieux que ce que stipule la directive de la BCT, à savoir un taux de couverture
de 70% en 2009.

CIL
entend assurer une couverture à 100% de ses créances douteuses ou
litigieuses dans un avenir proche.

 Par la suite, la direction a entamé un bref survol des
perspectives de la société. La seule projection chiffrée concerne les mises en
forces, qui devraient passer à 110 MD en 2008 et s’acheminer progressivement
pour atteindre 130 MD à l’horizon 2012. En réponse à un des intervenant, le
management a précisé qu’il n’est pas question actuellement d’une extension
régionale, le but premier étant d’assurer à la compagnie des assises financières
solides. Une autre question concernait les éventuelles conséquences des
nouvelles dispositions de la loi de finances 2008. Mr BRIGUI, a assuré qu’il ne
devrait pas y avoir de répercussions majeures sur l’activité, ajoutant que ces
mesures ne sont pas forcement pénalisantes pour les clients. Concernant le
financement, la compagnie pourrait, selon ses dirigeants, recourir à un emprunt
subordonné, qui coûterait beaucoup moins cher qu’une augmentation de capital.
Enfin, le premier responsable a rappelé qu’une distribution d’action gratuite
sera opérée en décembre 2007, à hauteur d’une action nouvelle gratuite pour cinq
anciennes.

 

 

© Copyright Tustex.