Fort de ses 500 accords de coopération économique avec d’autres pays africains, le Maroc représente une porte d’entrée de premier choix, c’est ce qu’a déclaré Pierre Gattaz, le président du patronat français (MEDEF), à l’occasion de la visite d’une délégation d’une centaine d’entreprises au Maroc.
C’est donc logiquement que les entreprises françaises ont décidé de « réactiver » leurs relations avec le Maroc, lesquelles étaient en perte de vitesse ces dernières années. En effet, après avoir été, durant longtemps, le premier partenaire commercial du Maroc, la France s’est faite détrôner par l’Espagne. D’ailleurs, la France est passée de 20 % de part de marché au Maroc dans les années 2000 à 13-14 % aujourd’hui. Faire du « co-investissement » avec les sociétés marocaines, sur le continent africain, serait donc l’objectif des entreprises françaises.
Le Maroc, considéré comme un véritable tremplin vers les marchés d’Afrique subsaharienne, a vu ses échanges commerciaux avec les Etats africains augmenter de 13% lors de la dernière décennie pour atteindre 3,46 milliards d’euros (7,6 milliards de dinars).
Le groupe français d’équipements de sport Décathlon est déjà passé à l’action en implantant une plateforme logistique, près du port de Tanger Med, pour réceptionner des conteneurs chargés de ses produits avant de les réexporter par la suite, vers les pays africains. Le cabinet de conseil Talan prépare, à son tour, son « arrivée » sur le sol marocain.
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