Le géant italien du secteur de l'énergie, Enel SpA, a
demandé aux investisseurs Égyptiens qui font partie du consortium Weather
Investments de donner des précisions sur une partie de son offre pour Wind SpA,
l’opérateur de telecoms italien, en vue d’engager des entretiens exclusifs avec
ce consortium.
Enel, le deuxième plus grand groupe européen énergétique
par capitalisation boursière, a tenu une réunion de son Conseil
d’Administration, samedi dernier, pour discuter les offres provenant de Weather
Investments mené par le Président d'Orascom Telecom Holding, d’une part, et
d’un autre consortium mené par le groupe New-yorkais Blackstone.
Les deux consortiums avaient fait des propositions pour
contrôler Wind, qui est le troisième plus grand opérateur mobile d’Italie et qui
appartient au groupe Enel.
Pour Enel, la vente de Wind complétera une restructuration
de fonds en comble commencée il y a trois ans par le premier responsable d’Enel
M. scaroni. Enel s’est débarrassée des activités hors son cœur de métier pour se
focaliser sur son activité principale, l’Energie.
L’offre de Weather Investments ( le consortium égyptien) a
été déjà considérée meilleure que celle de Blackstone sur le plan financier mais
aussi en terme de stratégie jugée plus persuasive pour poursuivre le
développement de Wind à l’international.
Naguib Sawiris PDG d'Orascom veut faire de Wind la pierre
angulaire de tout un Groupe de telecoms qui aura pour Rome siége et qui
s’étendra de la méditerranéen jusqu’en Asie.En commençant par lancer MobiNil en
Egypte, Orascom a étendu son réseau pour couvrir aujourd’hui l'Algérie, le
Pakistan, la Tunisie, le Congo, le Zimbabwe, la République démocratique du
Congo, l’Irak et tout récemment le Bangladesh. La base des abonnés de la
compagnie s’élève à 15 millions d'abonnés à la fin de l'année 2004.
Enel évalue Wind à 8,1 milliards de dollars, dont 8,7
milliards de dollars de dette. Wind devrait recommencer à faire des bénéfices à
partir de fin 2005.