Après la décision de l'OPEP d'adopter un calendrier prudent pour l'augmentation progressive de la production, décidée en avril, les cours du pétrole ont grimpé jusqu'à leur plus hauts depuis octobre 2018 à New York, et mai 2019 à Londres.
La décision prévoit une augmentation de 2,2 millions de barils à fin juillet. Le mouvement des cours est également appuyé par la lenteur des discussions entre l'Iran et les Etats Unis, pour une éventuelle levée de l'embargo imposé au pays fondateur de l'OPEP, et aujourd'hui privé de quota.
Autre élément, le choix d'une démarche patiente pour un retour au niveau de production d'avant COVID-19. Le variant indien est une menace à ne pas négliger aux yeux des 23 pays producteurs. La reprise progressive de l'économie mondiale continue par ailleurs à nourrir la demande.
Le baril de WTI pour le mois de juillet, la référence américaine, a clôturé à 68,83 dollars, en hausse de 1,11 dollar ou 1,64%.
Le Brent de la mer du Nord pour livraison en août a gagné 1,10 dollar, ou 1,57% pour terminer à 71,35 dollars.
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