Au terme d'une semaine marquée par des annonces de grandes banques centrales qui ouvrent globalement la voie à une politique monétaire moins accommodante alors que les inquiétudes sur la propagation du variant Omicron ne faiblissent pas, les marchés actions européens sont repartis à la baisse. Sur la semaine, la Bourse de Paris abandonne 0,93%. Même tendance dans le reste de l'Europe, comme l'illustre le repli de 1.2% de l'Euro Stoxx 50. A Wall Street aussi, l'heure est à la prudence. Vers 17h30, le Dow Jones recule de 1.68% tandis que le Nasdaq chute de 2.95% sur la semaine.
La tendance baissière en Europe comme aux Etats-Unis est tirée par le compartiment technologique, particulièrement sensible à une évolution des taux, et par le secteur de l'énergie, en raison des craintes sur la demande de brut au regard de la situation sanitaire.
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Après la décision la Fed de doubler le montant de la réduction de ses achats d'obligations, prélude à trois hausses des taux d'intérêt d'ici la fin 2022, la banque d'Angleterre est devenue la première des principales banques centrales du monde à augmenter le coût du crédit depuis le début de la pandémie de COVID-19. Si la BCE s'est montrée pour sa part moins déterminée à tourner la page de son soutien à l'économie, sa présidente, Christine Lagarde, n'a toutefois pas exclu une hausse de taux en 2022. Dernière grande banque à annoncer sa décision de politique monétaire, la Banque du Japon a déclaré vendredi qu'elle réduirait ses aides d'urgence tout en restant accommodante.
Le taux d'inflation dans la zone euro a atteint 4,9% sur un an en novembre, son plus haut niveau, toujours sous l'effet de la hausse des prix de l'énergie, montrent les chiffres publiés vendredi par Eurostat, qui confirment sa première estimation. L'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne est pour sa part ressorti en baisse en décembre, sous l'effet des goulets d'étranglement de l'offre et des restrictions instaurées contre le COVID-19.
Les cours du pétrole Brent reculent de 3.13% sur l'ensemble de la semaine alors que l'augmentation des contaminations par le variant Omicron du coronavirus fait craindre que d'éventuelles nouvelles restrictions n'affectent la demande de brut.
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