Les cours de pétrole poursuivent leur montée dans un contexte géopolitique dominé par les craintes sur les productions iranienne et vénézuélienne, en plus de l'annonce mercredi d'un recul des stocks de brut aux États-Unis de 1,4 million de barils
Le baril de Brent a prix 90 cents en matinée pour atteindre son plus haut niveau depuis novembre 2014, à 80,14 dollars, le baril de Light Sweet Crude (WTI) s'est échangé à à 72,07 dollars, en hausse de 58 cents par rapport à la veille.
La sortie des Etats Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et surtout l’éventualité d'un retour des sanctions contre Téhéran, pourraient sensiblement affecter les exportations du pays, troisième producteur de l'OPEP, et générer une baisse d'un demi-million de barils par jour, estime un analyste de BNP Paribas. Parallèlement, la baisse de la production au Venezuela se poursuit, avec un recul qui atteint les 600.000 barils par jour à l'heure actuelle.
En face, la demande reste soutenue par la croissance mondiale, les pays de l'OCDE ont vu leurs stocks de brut baisser, tandis que les stocks d'essence aux Etats Unis ont reculé de 3,8 millions de barils.