L'Arabie Saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs mondiaux de brut, ont convenu de geler leur niveau de production à celui de janvier, à l'issue des pourparlers entre Ali Al-Naimi, ministre saoudien du pétrole et Alexander Novak, ministre de l'énergie russe, tenus aujourd'hui à Doha. Le Qatar et le Venezuela ont également accepté de faire de même selon Al-Naimi.
Cette action ne va pas engendrer de renversement radical et immédiat de la tendance des cours, mais elle sera un bon socle pour l'amorce d'une remontée, selon Olivier Jakob, président de oil consultants Petromatrix GmBh rapporté par Bloomberg Business.
Selon les données de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), l'Arabie Saoudite a produit 10,2 millions de barils par jour en janvier 2016, la Russie a quant à elle produit 10,9 millions de b/j en janvier, un record de l’ère post-soviétique selon les données officielles.