Le projet de raccordement de la centrale solaire de Tataouine réalisée par l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) et la compagnie pétrolière italienne ENI et qui représente 1% de la production de la STEG, a été victime de « sabotage », selon le ministre de l’Energie, des mines et de la transition énergétique Mongi Marzouk.
Le ministre pointe du doigt la Fédération générale de l’électricité et du gaz relevant de l’UGTT, tout en rappelant que ce projet est l’un des premiers projets d’énergie renouvelable dont la capacité de production est de 10 mégawatts (117 millimes / kWh). Mongi Marzouk reproche à la Fédération une fausse compréhension des intérêts du secteur de l’électricité et une mauvaise appréciation du rôle des énergies renouvelables dans le développement de ce secteur et de la filière énergétique en général.
Alors que le ministre a nié toute relation entre le sabotage pratiqué par la fédération et la situation sociale tendue à Tataouine avec le sit-in d’El Kamour, le secrétaire général de Fédération générale de l’électricité et du gaz, Abdelkader Jelassi a fait part, en juin dernier, de l’opposition catégorique de la Fédération à la privatisation de la production de l’électricité en Tunisie.
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