Alors que le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé que la troisième revue du programme économique de la Tunisie a été achevée, il a également rappelé que le programme de réformes du gouvernement qui est appuyé par l’accord MEDC vise à affermir la reprise en réduisant la vulnérabilité macroéconomique en favorisant une croissance tirée par le secteur privé et créatrice d’emplois.
Selon le Fonds, la politique monétaire doit être axée sur la baisse de l’inflation, le maintien d’un taux de change flexible et le renforcement des réserves internationales. Les réformes structurelles prévues par l’accord portent principalement sur une amélioration de la gouvernance, du climat des affaires, des institutions budgétaires et du secteur financier.
Pour que la stratégie soit couronné de succès, les autorités doivent s’efforcer de manière soutenue de réduire la vulnérabilité macroéconomique, d’assurer une protection sociale adéquate et de favoriser la création d’emplois, de s’attaquer aux pressions qui s’exercent sur le budget, d’ajuster les prix de l’énergie afin de limiter l’impact des prix internationaux du pétrole sur le budget, de procéder à des départs volontaires pour les fonctionnaires, de ne pas accorder de nouvelles augmentations salariales, à moins que la croissance soit supérieure aux prévisions et de réformer les retraites.
De plus, selon le FMI, la flexibilité du taux de change, soutenue par des adjudications de devises plus concurrentielles de la part de la banque centrale, est essentielle pour améliorer le solde des transactions courantes et reconstituer les réserves de change.
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