La Banque Africaine de Développement (BAD) vient de publier son dernier rapport, intitulé “Les perspectives économiques en Afrique 2019“, pour la période 2019/2020. On y trouve les prévisions de la BAD concernant la Tunisie, notamment, où la croissance devrait atteindre 2,6 % en 2018. Une hausse qui s’explique par la bonne performance du secteur agricole (+8,7 %) et celle des services marchands (+3,2%).
De plus, l’investissement (+5 %) et les exportations (+2,7 %) devraient s’imposer comme deux des principaux moteurs de croissance de l’économie tunisienne
Le rapport de la BAD pointe, également, du doigt la hausse de l’inflation en 2018, qui s’explique principalement par l’incidence du taux de change et l’augmentation de la TVA. L’inflation devrait régresser à partir de 2019, sous l’effet d’un resserrement de la politique monétaire par la Banque centrale de Tunisie (BCT) durant le 2e trimestre 2018.
Pour la BAD, le principal défi à moyen terme réside dans la lutte contre le chômage et la réduction des disparités régionales. Le chômage touche en moyenne 15,4 % de la population active et 31 % des diplômés de l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, la BAD met en exergue les nombreuses opportunités que la Tunisie doit consolider et renforcer telle que de sa proximité géographique avec l’Europe. En effet, la Tunisie dispose d’importantes potentialités agricoles et agroalimentaires pouvant relayer et accélérer la croissance et la création d’emplois, selon la BAD.
La BAD rappelle également qu’en 2017, la Tunisie est devenue le deuxième producteur mondial d’huile d’olive derrière l’Espagne et le développement du marché mondial pourrait permettre de doubler la production. Le pays dispose également d’importants gisements de phosphate dont il était le cinquième producteur mondial, jusqu’en 2011, ainsi que de gisements gaziers pour sa consommation nationale.
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