Alors que la composition du nouveau gouvernement se fait encore attendre, l’actuel ministre chargé des Grandes réformes auprès du chef du gouvernement, Taoufik Rajhi, a évoqué trois principales réformes qu’il conseille au prochain gouvernement de mettre en tête de ses priorités.
Ces trois réformes évoquées par Taoufik Rajhi consistent en la mise en place des projets de lois relatifs à l’économie solidaire et sociale, à la gouvernance des entreprises publiques et à l’instauration de la protection sociale.
Par ailleurs, Taoufik Rajhi a rappelé que le Fonds monétaire international (FMI) a exigé trois réformes à la Tunisie et qui concernent l’instauration d’une commission de lutte contre la corruption, la réforme du régime des retraites, ainsi que la loi budgétaire. De manière générale, les bailleurs de fonds à l’instar de la Banque mondiale, exigent que le gouvernement tunisien engage plusieurs réformes.
Le ministre a également mis en exergue les réformes qui ont été accomplies par les gouvernements successifs, depuis l’année 2015. Les grandes réformes ont été réparties sur six principaux axes relatifs l’édification des institutions de l’Etat, la mise en place des instances constitutionnelles, et des réformes économique, institutionnelle, financière et bancaire, ainsi que les réformes des finances publiques, et les réformes sociales dont la plupart ont été établies en concertation avec les partenaires sociaux. De plus, 51% des réformes ont été menées par le gouvernement entre 2017 et 2019, grâce notamment à la création d’un nouveau portefeuille de ministre chargé des grandes réformes.
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