Dans une note, publiée récemment par l’institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), dédiée aux enjeux du développement du capital humain en Tunisie, considéré par toutes les théories économiques comme étant la clef d’une plus grande productivité et d’une meilleure croissance économique, que le but ne peut être atteint, que grâce à des investissements conséquents dans l’enseignement, pour développer un système éducatif performant et de qualité.
De ce fait, le principal défi futur de la Tunisie serait de remettre au centre, sa vision politique relative au capital humain dans une perspective économique plus large.
L’institut a mis en avant, dans son travail, les composantes et les pistes d’amélioration de l’indicateur du capital humain, pour que dans un monde marqué par une concurrence rude, la Tunisie puisse rehausser sa productivité et mieux s’intégrer ainsi dans l’économie du savoir et de la connaissance.
L’indice de capital humain de l’année 2020, élaboré par la Banque Mondiale, révèle qu’en Tunisie, un enfant né aujourd’hui, présentera à l’âge adulte une productivité inférieure à 48% comparée à celle qu’il aurait pu atteindre, soit un gap de productivité par rapport au seuil moyen mondial de 52%.
En 2020, l’ICH tunisien est inférieur à la moyenne des pays à revenu moyen-supérieur, ce qui montre que la Tunisie affiche des scores acceptables au niveau des deux composantes « Survie » et « Santé ». En revanche, au niveau de la composante « scolarité », la Tunisie accuse un déficit énorme.
