L’ancien ministre des Finances, Hakim Ben Hammouda a indiqué que les grands défis face auxquels se retrouve aujourd’hui l’économie tunisienne consistent en la consolidation des premiers signes de la relance économique tout en préservant les grands équilibres budgétaires et financiers. Il a souligné qu’il faut également mettre en avant la croissance, l’investissement ainsi que les grandes réformes économiques. Il a expliqué au sujet de la loi de Finances 2018, qu’il s’agit des plus difficiles en raison de l’endettement record avec 8 milliards de dinars, idem pour la masse salariale. Il a rappelé qu’un autre défi attend le gouvernement tunisien à savoir : la visite de la délégation du FMI au mois d’octobre.
Par ailleurs, Hakim Ben Hammouda a précisé que le financement du budget de l’Etat de 2018 doit être basé en partie sur les fonds propres que sont les taxes fiscales. A ce titre, il s’est interrogé à propos de l’efficacité de créer de nouveaux impôts et accroitre ceux déjà imposés. L’ancien ministre des Finances a expliqué qu’il privilégie le recouvrement des dus à l’Etat à travers le renforcement du contrôle et l’augmentation des contrôleurs. Il a, en outre, estimé qu’il est possible de récupérer des fonds de l’ordre de 2,5 et 3 milliards de dinars sur le marché local dans le cadre de financement du budget de 2018 déclinant un gap de 13 milliards de dinars. Quant aux 10 milliards restant, il sera nécessaire de les lever sur le marché financier international.
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