Après une année 2016 marquée par une sécheresse exceptionnelle et une croissance faible de seulement 1,2 %, le Maroc devrait enregistrer un taux de 4,8 % en 2017, selon le ministre marocain de l'Économie et des Finances, Mohamed Boussaid.
Le déficit budgétaire devrait être revu à la baisse, passant de 4,1 % l'an dernier à 3,5 % cette année, alors que le déficit du compte courant devrait reculer à 4 % cette année, cibtre 4,4 % en 2016. Par ailleurs, le taux d’inflation s'est situé à 0,9 % au cours des six premiers mois de l'année.
L'amélioration de la valeur ajoutée du secteur agricole en raison des dernières récoltes et le maintien par les autres secteurs non agricoles du même taux de croissance ont été loués par Mohamed Boussaid. Le ministre marocain a salué l’augmentation de 26% de la production de phosphates et de 35% de ses dérivés. Ceci fait que l'indice de production industrielle a connu une hausse de 2,3 %, tandis que l'indice de production nette d'énergie s'est apprécié de 5,2 %, et celui du tourisme de 8,7 % au niveau des arrivés.
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