Le marché a récupéré quelques points à 5216,77 DT en hausse de +0,14% grâce à la bonne tenue des industrielles dont l’indice représentatif a gagné aujourd’hui 1,06%. Le volume a bénéficié de la réémergence de nouvelles intentions acheteuses, retrouvant des moyennes élevées à 6,8 MD. Le retour dans le vert du marché s’est confirmé à travers la balance de la séance qui affiche 28 hausses contre 14 baisses.
Carthage Cement a été l’attraction du jour, s’échangeant contre 1,5 MD, gagnant 2,02% en clôture à 4,040 DT. AMS a retrouvé un brin de vigueur après des séances chaotiques, à 16,700 DT (+1,82%) pour un échange de 778 mille DT. Dans l’immobilier, Essoukna capitalise sur ses bonnes performances semestrielles, clôturant en hausse pour tester à nouveau la barre des 11,300 DT (+2,44%) après une phase de consolidation de courte durée.
Dans l’autre veine, Adwya perd de l’altitude à 8,270 DT, malgré des résultats semestriels meilleurs que prévu soit -1,54%, de même que SIMPAR en repli à 70 DT (-1,39%), les deux dans des échanges relativement moyens, respectivement de 121 mille DT et 235 mille DT.
A noter que le public a été submergé, aujourd’hui, dans le premier quotidien en langue française, La Presse, par les publications semestrielles des sociétés suivantes : AL Kimia (Résultat Net : 7,3 MD au 30 06 2012 contre 1,441 MD au 30 06 2011, soit +408%), BT (38,467 MD contre 37,937 MD +1,39%) , BIAT (42,213 MD contre 39,348 MD +7,3%), UIB (19,286 DT contre 16,310 DT +18,2%), AMEN BANK (42,161 MD contre 30,818 MD +36,8%) et SOTUVER (RN :2,257 MD contre 2,548 MD, -11,4%). Al kimia a été très recherché par les investisseurs, le titre finissant non coté, réservé à la hausse à 34,480 DT (+4,48%). Outre AL Kimia, AMEN BANK et UIB se sont distingués en affichant des croissances exceptionnelles en bottom line. Il reste, néanmoins, que ces performances devraient être comparées à celle du 1S 2010 et normalisées pour tenir compte de la situation exceptionnelle qui a prévalu durant le 1er semestre 2011. Là encore, AL Kimia, AMEN Bank et UIB semblent surperformer tous les autres, puisqu’elles affichaient des résultats nets au 30 06 2010 déjà inférieur à ceux de 2011, soit respectivement 0,921 MD, 27,7 MD et 10,615 MD. Les chocs de la demande ou de liquidité sur les marchés de B&S et de la monnaie, ne semblent pas toucher tous les acteurs de la même façon. Certains arrivent à bien tirer leur épingle du jeu.
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